mercredi 29 septembre 2010

Scandale: CHEVIGNON au Grnd Zero le 17/09/10
















Avec Chevignon (dans la version 2010 du groupe) je m’attendais à de l’explosif et je vais être servi. Le groupe joue clairement sur la provocation : avec des titres de chansons tels que Dans Ta Chatte et des paroles comme avec ma moustache je vous encule à sec on sait à quoi s’attendre… et bien pas vraiment. Entre ceux qui ont réagi aux roses accrochées aux pieds de micro (c’est quoi ces gauchistes ?), ceux qui ont pris le groupe pour des fachos (bouh le chanteur il a un brassard bleu-blanc-rouge), celles et ceux qui ont pris les paroles sexistes au tout premier degré c'est-à-dire pour un insulte écœurante aux femmes et les autres qui y voyaient au contraire une dénonciation par l’exemple le combat a été rude. Je passe encore sur les olibrius qui parait-il auraient tenté de débrancher la sono.
Le chanteur est à peine monté sur scène et a à peine entonné Chevignon/La marque au canard/Le canard est mort/Mais les connards sont toujours là qu’il se prend quelques jets de bières en provenance du public et les insultes fusent de part et d’autre. Plus tard, sans que je comprenne exactement comment tout a commencé ça se bastonne direct dans la fosse, l’un des deux guitaristes de Chevignon saute dans le public et l’hystérie et la violence du concert déjà bien palpables deviennent explosives. Un grand happening, une performance collective comme je n’en avais pas vue depuis des années, la baston générale en guise de concert.
Que l’on soit d’accord ou pas avec Chevignon, que l’on soit choqué ou non par les textes, force est de constater que la technique mise au moins par Jello Biafra (se mettre, au niveau de ses paroles, dans la position du salaud intégral au lieu de dénoncer avec des slogans au premier degré) fonctionne toujours aussi bien. Seulement comme de l’autre côté Chevignon ne pratique vraiment aucun didactisme et que le chanteur possède un talent certain pour se faire haïr et pour se faire traiter de gros connard, cela passe donc très mal avec pas mal de gens. Il y a encore du boulot à faire. Et pour un descriptif complet de la musique du groupe, je vous renvoie directement à son monospace, puisque le concert a été gâché. On va dire que c’était la même chose mais en bien plus fort. On en reparlera une autre fois.

samedi 15 mai 2010

1 test pour Richard III


Richard III au Festival
Europe & Cies
Richard III, ou la réécriture d’un mythe
Nicolas Fenouillat et
Raphael Defour ont
le plaisir de vous inviter
à découvrir la
pièce Richard III, le
vendredi 28 mai à
la MJC
Montplaisir.
Où: MJC Monplaisir, 25 avenue des frères Lumière
69008 LYON
Tél: 0033 9 75 49 40 38 / 0033 6 17 43 60 06
Quand: le 28 mai 2010, 22h
Merci de confirmer à
naromie.joseph@cmculture.com +33 1 45 81 24 62

belle aventure, mémorable nuit de la St Valentin...



Command Performance

Pierre Huyghe Acts Up at the Musée National des Arts et Traditions Populaires

http://www.nowness.com/day/2010/3/25/449/command-performance

Parisian artist Pierre Huyghe enjoys toying with his audience’s sense of reality, his immersive installations traversing the blurry line between fact and fantasy. In the past he has transformed exhibition spaces with smoky lightshows (L’Expedition Scintillante, 2002), staged an Antarctic voyage in Central Park (A Journey That Wasn’t, 2006) and filled the concert hall of the Sydney Opera House with a tropical rainforest (A Forest of Lines, 2008). But for his latest project at the Musée National des Arts et Traditions Populaires in Paris, he has perverted the very notion of exhibition, populating the formerly shuttered space with a troupe of actors masquerading as museum staff. Over the course of three “episodes” (the first on October 31, 2009, the second this February and the finale on May 1, 2010), the actors go about their fictional business, periodically interrupted by other performers. Some, disguised with surreal light masks, launch into scripted scenes, while others—magicians, hypnotists and model Audrey Marnay among them—improvise on the spot. Huyghe embarked on the project after becoming enchanted with the museum’s dormant building during a visit to the adjacent LVMH Foundation space at Paris’s Jardin d’Acclimatization. He compares the piece to the works of Frederick Wiseman, whose documentaries including High School, Ballet and Housing Project quietly infiltrate the hidden corridors of private institutions. “Usually when an artist is invited to show at a museum, they end up having to play with only the exhibition rooms,” Huyghe says. “Here I was able to play with the whole entity––with the director and where the guards have their lunch in the basement.” Huyghe’s video documentation of all three events will be edited into a film in which animated characters are superimposed on the footage, transforming scenes where actors talk to empty space into surreal conversations. Says Huyghe: “I’m trying to invent a new medium where you don’t know if it’s a film or it’s a live performance. It’s more like a science fiction.”

Qui êtes-vous ?

comédien/perfomer, metteur en scène, auteur, chanteur, musicien, déménageur.